recommandation 2.0 ou l’effet billard à 3 bandes LinkedIn
La vie sociale et sa qualité fondamentale qu’est la recommandation ne sont pas nées avec le web 2.0 et la palette des réseaux sociaux Facebook, Google+, LinkedIn, Scoop-it, Twitter et autres Viadeo pour ne citer que les principaux.
« social » est un adjectif issu du latin socialis « relatif aux alliés », et de socius « compagnon ». Le petit Robert indique « agréable aux autres » 1506 ; « associé » 1352. Bref, la socialisation remonte à la nuit des temps. Même chez les primates, pour ne citer que ces animaux qui nous sont si proches, il y a plus qu’une notion de socialisation avec le mâle dominant.
Mais ce qui caractérise l’homme, c’est que sa sociabilité est ancestrale. Nos premiers cercles de socialisation sont le couple, la famille, les communautés cultuelles, les confréries (commerçants, artisans, compagnons, francs-maçons), les associations et syndicats professionnels, les élus, les écoles et alumnis, voire les retraités. Bien évidemment, il ne faut pas oublier l’entreprise et qui est au cœur de la socialisation depuis la 1ère révolution industrielle.
Les réseaux sociaux ont la grande qualité d’augmenter l’envergure de notre socialisation : la terre est un petit village (malheureusement entaché par certains groupes « sociaux » inhumains, que l’actualité nous rappelle régulièrement).
La RECOMMANDATION est une des grandes qualités de la socialisation (qui peut être négatives cf. bad buzz). La réputation des commerçants et artisans n’est-elle pas basée sur la recommandation de leurs clients ? La réputation des employeurs et des employés ne contribuent-elles pas à faire et défaire les alliances (embauches/séparation) ? Les réseaux sociaux professionnels, à commencer par LinkedIn, sont désormais le point de passage incontournable pour la publication d’offres d’emploi, pour le recrutement, voire pour l’appréciation que l’on peut se faire des uns (les employés) et des autres (les employeurs).
Mais il y a un petit problème : si l’envergure de notre socialisation avec le web est passée dans la catégorie A380, elle s’est compliquée de par le nombre d’acteurs qui interviennent dans nos vies sociales. Et je n’ai pas trouvé de meilleure illustration que celle du billard français à 3 bandes, pour vous démontrer qu’il faut à la fois de la dextérité et un cerveau socialement bien conçu (savoir être) pour pleinement exploiter la socialisation du web ou socialisation de la 3e révolution industrielle chère aux iconomistes.
Pour faire le rapprochement entre le billard à 3 bandes et les réseaux sociaux 2.0 (plus particulièrement LinkedIn), je vous ai fait une vidéo didactique (avec PowerPoint). Je vous laisse apprécier la piqure subliminale sur l’intérêt d’un blog pour booster sa e-visibilité (à ce sujet, lire l’article la triplette gagnante : blog, réseaux sociaux et campagnes emailings).
Gardons à l’esprit que la socialisation 2.0 c’est bien, mais elle ne remplacera jamais la socialisation terrain (IRL : In Real Life) comme le démontre les 5 à 7 du conseil depuis 2 ans.
Au risque de me répéter : réseaux sociaux 2.0 et socialisation terrain sont parfaitement complémentaires.
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28 juin 2015
Merci pour cet article, clair et bien illustré. Comme à ton habitude.
Anne-Marie
31 juillet 2015
Pour ma part, je suis probablement resté à la « recommandation 1.0 » et au billard… sans bande!
J’essaie de me soigner et cet article y contribue.
Michel
17 août 2015
Tout a fait d’accord avec vous, la « socialisation 2.0 » ne pourra jamais remplacer les rencontres et les échanges dans « la vie réelle »
7 avril 2016
J’ai malheureusement peur au vu des nouvelles générations que la socialisation par internet devienne la norme. C’est incroyable le changement de paradigme qui s’est opéré en – de 10 ans !