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du marketing, à l’usage… en passant par la FORMATION
Des insuffisances du marketing à la valeur d’usage… en passant par la FORMATION

Des insuffisances du marketing, à la valeur d’usage… en passant par la FORMATION

Un objet seul n’a pas de valeur

La valeur d’un objet résulte de la valeur interactive entre une personne (le consommateur) et un objet. Pour reprendre l’exemple de Gilles Marion : le bricoleur et le tournevis, où l’outil ne vaut rien sans le bricoleur.

 

Je suis toujours surpris par ces personnes qui sont en "opposition de phase" entre leur domaine d'expertise et leur vraie vie. Gilles MARION, professeur émérite de l'EM Lyon, expert en gestion et marketing, est absent des réseaux sociaux Linkedin et Twitter.... cordonnier mal chaussé ou marketing second degré ??

Autre exemple (du blogueur que je suis) : un simple stylo n’a pas la même valeur suivant qu’il soit utilisé par un enfant, par un infopreneur(1) ou par un académicien.

Ce qui veut dire que la valeur est surtout dans la capacité à bien utiliser l’outil (l’académicien a été enfant, et l’enfant deviendra peut-être académicien, qui sait…)

La valeur est aussi – surtout – dans la formation

La valeur est aussi – surtout – dans la formation suivie pour apprendre à bien – voire très bien – se servir d’un outil ou d’un instrument : le tournevis, le stylo, l’angadi (pelle bêche forgée, outil traditionnel malgache), la raquette de tennis, le violon, la voiture, le char Leclerc, l’application informatique (l’ordinateur n’est que le matériel), etc.

La formation est un enjeu majeur – indissociable des outils que l’on utilise. Plus vite et mieux on apprend, plus vite on révèle la valeur du travail produit avec son outil, ou la valeur plaisir avec l’instrument de son hobby.

C’est étonnant que Gilles Marion (professeur émérite EM Lyon) n’évoque pas dans cette vidéo(2) l’importance de la formation comme composante essentielle de la valeur d’usage.

« COMPRENDRE, FORMER et INFORMER » : les enjeux majeurs du XXIe siècle

NB : Cette vidéo que j’ai réalisée étant assez longue, j’ai positionné le départ sur la séquence où Cédric Villani nous parle des enjeux majeurs du 21e siècle.

« Cédric Villani, lors de son intervention aux 10 ans de l’association Pasc@line, Paris Unesco le 24 mars 2016 »

Cas particulier de l’outil iPhone et autres smartphones

L’iPhone et autres smartphones Android ont un potentiel de valeur extraordinaire si on prend en compte l’exploitation que l’on peut faire de la multitude de fonctions qu’ils offrent.

En clair, si vous faites la somme des instruments qu’il fallait acheter il y a 10 ans – qui sont réunis dans un iPhone (né en 2007) – vous ne pouvez que constater qu’un iPhone n’est pas cher… si vous vous donnez les moyens de bien l’exploiter pour en tirer une forte, très forte valeur ajoutée :

  • appareil photo
  • caméscope 4K ! avec fonction de montage (iMovie)
  • messagerie pour envoyer vos devis + téléphone pour conclure vos affaires
  • veille business via les réseaux sociaux
  • gestion de vos investissements sur Boursorama
  • toutes les applications métiers qui sont accessibles « dans le cloud »

Ce n’est pas sans raison que le marché des appareils photos et caméscopes grand public s’est effondré en quelques années !

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(1) Un « infopreneur » est un entrepreneur gagnant sa vie grâce à la vente de produits d’information : ebooks, vidéos, séminaires, etc. (source : définition du dictionnaire pratique du marketing Internet)
(2) Ne l’ayant pas lu, je ne sais s’il prend en compte la « valeur formation » dans son livre Le consommateur coproducteur de valeur

2 commentaires : “Des insuffisances du marketing, à la valeur d’usage… en passant par la FORMATION”

  1. Christine

    13 mars 2017

    Et la valeur plaisir du travail !
    Petit, on apprend en s’amusant. En grandissant, on peut découvrir qu’on s’amuse en apprenant et même qu’on s’amuse en travaillant.
    Alors formez-vous, auprès de Jean-Philippe, et amusez-vous !

  2. Merci Christine. Et je rebondis sur le plaisir au travail, car on ne fait jamais mieux que ce qu’on aime, quitte à en être addict comme je le suis… mon métier de consultant formateur indépendant (CFI) est mon plus beau jouet (comme tous les jobs que j’ai fait avant, surtout le premier qui m’a marqué au fer rouge 😉 ). Il est probable que de nombreux indépendants / freelances, comme toi et bon nombre de mes confrères du SYCFI, soient victimes du même mal 🙂

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