Chronique d’un salaud de patron
Pour la 9ème édition du « 5 à 7 du conseil » du jeudi 3 avril 2014, nous avons eu le plaisir d’accueillir Julien Leclercq : chef d’entreprise (Com’ Presse), 31 ans et auteur du livre décapant Chronique d’un salaud de patron.
Au travers d’anecdotes étonnantes ou de rencontres insensées, c’est son quotidien d’entrepreneur que Julien Leclercq nous fait partager. Un coup de projecteur sur les incongruités de notre système qui ne manque pas de piquant et de légèreté, mais aussi de grincements de dents, et qui nous amène à nous questionner : et si les patrons n’étaient pas (tous) des salauds ?
Marqué par la solitude à laquelle le chef d’entreprise est trop souvent condamné, l’auteur livre un véritable cri du cœur : au lieu d’opposer les intérêts des uns et des autres, patrons et salariés ne feraient-ils pas mieux de travailler ensemble ? À l’heure où l’argent se fait rare, le bonheur au travail doit être au centre de la préoccupation des chefs d’entreprise. Un discours atypique, authentique, empreint d’un bon sens qui fait du bien !
Au-delà des anecdotes, Julien est très attaché à défendre le bonheur au travail pour les salariés. Philosophie d’entreprise qui commence à faire tâche d’huile, j’en veux pour preuve les cas appliqués de Jean-François Zobrist (Sté FAVI), Julien Lippi (Sté Lippi), Alexandre GERARD (inov-On) et autres portes-paroles du sujet comme Isaac Getz
Merci Julien pour la maturité de tes observations, la pertinence de ton propos et la qualité de ton analyse et de ton exposé où tu as su associer avec talent le vécu, les informations factuelles et l'humour. Au plaisir de t’accueillir à nouveau dans un « 5 à 7 » pour ton prochain livre.
Dans quelques jours j’ajouterai à cette première vidéo les autres chapitres de l’intervention de Julien à ce 5 à 7 du conseil :
- les syndicats patronaux vus par un salaud de patron
- petites histoires de salaud de patron avec les services publics & les élus
- entretiens de recrutement avec un salaud de patron
Dans cette autre vidéo je vous laisse apprécier les qualités de communicant de Julien 😉
13 avril 2014
[…] Pour la 9ème édition du « 5 à 7 du conseil » du jeudi 3 avril 2014, nous avons eu le plaisir d’accueillir Julien Leclercq : chef d’entreprise (Com’ Presse), 31 ans et auteur du livre décapant Chronique d’un salaud de patron. […]
18 avril 2014
[…] un salaud de patron associe avec talent le vécu, les informations factuelles et l'humour. A ne pas lire pour ceux qui redouteraient d'avoir la pêche […]
28 avril 2014
Voyage au pays des bisounours…
La réalité: souffrance au travail, humiliations, salaires indécents, toujours plus pour autant ou moins, emploi précaire sauf pour les fonctionnaires, les individus sont des kleenex que l’on jette, aucune possibilité de retrouver du travail après 50 ans etc,etc
Un jour ce type fera de la politique…à l’UMP naturellement.
12 mai 2014
@ Christian Giroux _ associer le propos (et le livre de Julien Leclerc) au pays des bisounours est un tantinet « bateau ».
Julien est un entrepreneur de 31 ans, qui dirige une équipe de 40 personnes. Il a une maturité et une lucidité étonnante (pour son âge). Perso, j’adhère et défends son point de vue, et je porte sa bonne parole.
Ca m’est d’autant plus facile qu’il vient de créer les déplumés http://lesdeplumes.fr dont la première action a été d’écrire une lettre ouverte au Président de la République, qui n’est pas écrite façon bisounours : VOUS, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ? MOI PATRON ! http://lesdeplumes.fr/moi-patron/
14 mai 2014
Je viens de finir le livre : super.
Quelle pertinence. Ce jeune homme a tout compris. Ca fait du bien de voir qu’on a des idées partagées par d’autres … plus talentueux et courageux que soi.
Chapeau bas pour le style, également. J’ai osé penser un moment que ce livre n’était pas de Julien Leclercq. Mais à la lecture de son blog, « les déplumés », je sais qu’il est de lui. Pertinent, drôle, plein d’autodérision et sans concessions.
Qui parle de génération Y ?
14 mai 2014
merci @Anne
Au-delà du débat sur l’appellation génération Y, j’entends de plus en plus de chefs d’entreprises ruer dans les brancards. Cette situation tendrait à être générale (en Europe au moins) : les citoyens prennent la parole (et le pouvoir) et – plus grave – le fossé se creuse entre les politiques et les citoyens. Les sondages et la presse annoncent depuis qq semaines que les élections des députés européens à venir en feront tristement la démonstration : les grands partis historiques – toutes tendances et tous pays confondus – vont prendre une déculotté. A ce sujet, lire la chronique d’Alexandre Jardin dans l’Opinion du 18 avril 2014 : le calme après la tempête annonce un cyclone (j’espère que la rédaction de l’Opinion ne me tiendra pas rigueur de mon non respect du copyright, c’est un acte citoyen)